Coqueriquer

Coqueriquer

« Je ne céderai rien : ni aux fainéants, ni aux cyniques, ni aux extrêmes ».

Septembre 2019. Athènes. Une histoire de prétentieux gallinacés.

Certains de mes amis belges, assurément non-wallons mais sans doute sournois par nature – comme ils le sont tous vu de Wallonie – se moquent de notre mascotte nationale, le petit coq gaulois au chant péremptoire dont nous sommes si fiers. Ils n’aiment pas Macron non plus remarquez. Voici pourquoi.

En affirmant de son cri strident sa toute-puissance à la basse-cour qui l’entoure, et ce, à plusieurs reprises nuit et jour (tout comme le président), nous restons persuadés que le dadais à crête écarlate incarne véritablement l’esprit français : panache, hardiesse, bravoure ; trois mots décrivant la France qui gagne ; celle des premiers de cordée ; la start-up nation chère à Emmanuel Macron. Héritier de la longue lignée de nos héros français, les Saint Louis, François 1er, Louis XIV, Bonaparte, Pasteur, de Gaulle etc. le coq (tout comme le président), à force de chanter, se voit en bonne place dans les livres d’histoire.

Il y a des petits matins blêmes où j’ai honte de l’entendre coqueriquer aussi fort (tout comme le président). Nos amis belges, pétris de réalisme, ont raison : le petit gallinacé prétentieux est le seul à pouvoir coqueriquer tous les jours, aussi haut et tellement fort.

Vous savez pourquoi ? Parce qu’il a les deux pieds dans la « mouise ». Mais heureusement, si parfois le coq a un hoquet (tout comme le président), les poules et poulets de la basse-cour macronienne caquèteront bien plus fort que lui, histoire de le protéger un peu.

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